Tenue ce jeudi 17 juillet à Conakry, d’un atelier de concertation des acteurs de la société civile, des organisations féminines et de l’Administration publique en vue des échéances électorales à venir. L’initiative est de WANEP-GUINEE.
Elle s’inscrit dans le cadre de la prévention et de l’atténuation de la violence électorale en vue du référendaire du 21 septembre 2025 et des prochaines échéances électorales. A cette occasion, le représentant du ministère de l’Administration eu Territoire et de la Décentralisation a procédé au lancement officiel du Groupe National de Réponses Électorales (GNRE), dans un complexe hôtelier de Conakry en présence de ses partenaires de la CEDEAO, de l’UE, l’OGDH.
Le GNRE est une plateforme multi acteurs composée de représentants d’institutions de la République, d’experts électoraux et d’organisations de la société civile. Il s’appuie sur les enseignements tirés des processus électoraux de 2015 et 2020 pour renforcer la synergie d’action en matière de prévention et d’atténuation de la violence électorale. À cet effet, trois autres extensions thématiques, axées sur les forces de sécurité, les partis politiques ainsi que les organisations de jeunes et de femmes, viendront renforcer l’efficacité des interventions du Groupe.
Le mandat principal du GNRE et de ses plateformes connexes consiste à analyser les données issues des Systèmes d’Alerte Précoce, des rapports d’experts et des moniteurs déployés dans les zones à risque de violence électorale. Sur cette base, ils formuleront des stratégies de prévention et de réponses appropriées face aux menaces de violence électorale, notamment autour du référendum et des autres élections à venir.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet régional « Suivi, Analyse et Atténuation de la violence Électorale – E-MAM 2023-2026 », financé par l‘Union Européenne et mis en œuvre par WANEP, en partenariat avec la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) et le Réseau des Commissions Électorales de la CEDEAO (RESAO). Le projet régional couvre douze (12) pays d’Afrique de l’Ouest, à savoir : le Libéria, le Mali, le Burkina Faso, la Gambie, la Guinée Bissau, le Ghana, le Togo, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Bénin et le Sénégal. Il vise à faciliter et à renforcer les processus de mise en œuvre de l’alerte précoce et à promouvoir des réponses inclusives à la violence électorale et autres menaces à la démocratie dans les pays ciblés.
Depuis le double scrutin législatif et référendaire du 22 mars 2020, WANEP-Guinée s’est activement investi dans le suivi, l’analyse et l’atténuation des violences électorales, en étroite collaboration avec la société civile et les institutions étatiques.