Suivi, Analyse et Atténuation de la violence Electorale poursuit sa série de formation à Conakry.
Après des acteurs de la société civile, administrateurs publics, organisations et ONG de défense des droits humains, le projet a outillé ce vendredi 18 juillet 2025, des chefs de projets et comptables sur la gestion des subventions.
Objectif, faciliter et renforcer les processus de mise en œuvre de l’alerte précoce et promouvoir des réponses inclusives à la violence électorale et autres menaces à la démocratie dans les zones ciblées.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet E-MAM, WANEP-GUINEE en collaboration avec son bureau régional et le bailleur l’Union Européenne, renforce les capacités des acteurs nationaux sur la gestion des subventions afin de contribuer à la réduction des violences électorales lors du référendum constitutionnel prévu le 21 septembre 2025 mais aussi les autres échéances électorales dans un cadre pacifique et de non-violence. La coordinatrice nationale du Réseau justifie le choix porté sur ces organisations.
« Comme vous pouvez le comprendre, dans la prévention, il faut apporter des réponses aux incidences qui sont remontées. C’est pourquoi nous formons des chefs de projets et des comptables. Dans ce processus, nous avons identifié des organisations de la société civile qui ont une expertise en matière électorale afin qu’elles puissent gérer les subventions qui leur seront données dans le cadre des réponses qui seront menées sur le terrain », a soutenu Koly Lucie HEBELAMOU avant d’inviter les participants à la rigueur et au respect des directives devant être données par le partenaire financier.
Au terme d’un processus d’évaluation, dix organisation et ONG ont été retenues pour prendre part à cet atelier, et chacune pour sa part a fourni deux représentants. Gnouma Moussa KAMANO, chef de projet de l’Association d’Appui aux Initiatives de Développement (AID), participant, salue l’initiative et estime que cela pourra les aider désormais travailler sur ces types d’activité.
« Cet atelier est capital dans la mesure où il prépare des acteurs de mise en œuvre dans la compréhension des approches techniques et des politiques financières pour mieux comprendre les activités à réaliser et faire en sorte selon les règles de l’art, comment soumettre ses requêtes pour bénéficier de l’accompagnement financier de WANEP pour résoudre ses problèmes sur terrain », a-t-il salué.
Contrairement à d’autres structures, le Coordinateur régional de WANEP informe ses interlocuteurs, que l’objectif n’est pas de financer des appels à projet ou des projets des organisations mais plutôt de financier des réponses en fonction de la demande du partenaire.
« Il n’y aura pas d’appel à projet pour que les gens postulent, pour qu’on les finance, non », a précisé Julien Oussou. Il ajoute qu’il aura un autre mécanisme par lequel les besoins des réponses vont être générés et des expertises sollicitées pour les renforcer sur les terrains.
« On a fait une telle formation dans les autres pays couverts par le projet. Cela s’est bien passé, parce qu’on n’a pas eu de conflits ou de situation regrettable nous espérons aussi puisse que ce n’est pas la première expérience pour la Guinée, réussir cette situation là », a-t-il ajouté.
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