La fermeture de plus de 1.700 entreprises unités industrielles par les autorités de la transition continue de faire couler ancre et salive.
Cette décision du ministère dirigé par Docteure Diaka Sidibé est mal perçue par le président du Congrès Africain pour la Démocratie et le Renouveau (CADRE). Dans un entretien ce lundi 21 juillet 2025, Daniel Kolié pense qu’il était nécessaire d’accompagner ces investisseurs à améliorer leurs produits plutôt que de procéder à une fermeture systématique de leurs unités industrielles.
« Quand on ferme une unité, d’un coup une unité industrielle, pour moi on ne corrige pas une situation, on crée plutôt un grand choc. Parce que la fermeture de ces industries sans accompagnement, peut être perçu comme un choc dans le monde des entrepreneurs. Donc, cette décision envoie un signal négatif aux jeunes entrepreneurs et investisseurs », a fait remarquer le président du parti CADRE.
Cette décision du ministère du Commerce, de l’Industrie et des Petites et Moyennes entreprises peut avoir des conséquences sur le quotidien des employés qui sont envoyés aujourd’hui au chômage.
« Sur le plan social surtout cela aggrave le chômage. Vous savez chaque entreprise emploie au moins cinq personnes. Si vous avez plus de 1700 unités industrielles qui sont suspendues, faites le calcul pour comprendre combien de personnes sont admises au chômage. Sur le plan économique, on ne peut pas me dire que ces unités ne donnaient aucun franc à l’Etat. Même si c’était petit mais je suis sûr qu’elles contribuaient au trésor public.
Alors si on ferme cette possibilité pour l’Etat de se créer de l’argent, c’est compliqué. Cela fragilise la chaîne de valeur locale, diminue les recettes fiscales et surtout, ralentit la dynamique de consommation dans le pays parce que dans les quartiers, les gens ont du mal à trouver de l’eau à boire. Ça va faciliter le retour des maladies hydriques », a déploré cet acteur politique.