Dans la ferveur de la fête de Tabaski, le ministre du Travail et de la Fonction publique a déclaré « exceptionnellement » les journées du 09 et 10 juin 2025 fériées, chômées et payées pour les travailleurs du public et privé et mixt en Guinée.
Cette décision du ministre Faya François Bourouno, suscite assez de réactions chez les citoyens et même chez les acteurs de la société civile. Dans un entretien accordé à notre rédaction ce lundi, le président de la Coalition Nationale des Acteurs pour la Paix et de Développement-CONAPAID n’a pas apprécié ce communiqué qu’il a découvert ce matin.
« J’étais très surpris de tomber sur ce communiqué que les gens partageaient sur les réseaux sociaux quand je suis me réveiller ce matin parlant de deux jours consécutifs comme journées fériées, chômées et payées. Je pense que c’est une première en Guinée depuis 1958.
C’est en contradiction avec les fériés déjà présélectionnés qui sont connus de tous. Mais de façon paradoxale on nous donne deux jours de repos pendant que le week-end a été prolongé parce que depuis mercredi les gens sont dans la ferveur de la fête. Cela montre une fois encore une fois qu’il n’y a pas de sérieux en Guinée », a fait remarquer Ibrahima Aminata Diallo.
Cet activiste pense que les conséquences de cette décision peuvent porter préjudice sur le fonctionnement de certains secteurs très importants pour les citoyens.
« Au-delà de cela, il y a des gens qui voulaient voyager mais ils sont obligés de se soumettre au dictat du ministère en question. Nous nous pensons que c’est de trop. Mais, c’est une contrainte. Donc, on n’a pas le choix », a-t-il ajouté.
Même ce président de la CANAPAID n’est pas sérieux. Car il s’intéresse à la République de Guinée.