TPI de Dixinn: «Monsieur Sékou Jamal Pendessa est victime d’injustice et d’arbitraire», estime Me Salifou BEAVOGUI

L’audience du secrétaire général du SPPG s’est ouverte ce mardi, 20 février au tribunal correctionnel de Dixinn. Après la clôture des débats, le président du Tribunal a ordonné les réquisitions et plaidoiries.

Biwon Millimono, représentant du ministère public, a sollicité du Tribunal que le syndicaliste soit rendu coupable des faits pour lesquels il comparaît. Il a demandé ensuite que Sékou Jamal Pendessa écope six (6) mois d’emprisonnement et paye 500 mille francs guinéens comme amende. Chose que ses avocats refusent et demandent la relaxation de leur client.

Dans sa prise de pour statuer, le président du tribunal renvoyé l’affaire au vendredi, 23 février 2024.

Au sortir de la salle d’audience, la défense du secrétaire général du SPPG a déclaré que son client est victime d’actes liberticides.

«Monsieur Sékou Jamal Pendessa est victime d’injustice et d’arbitraire. Je pense qu’il a opté pour défendre les libertés dans ce pays, la démocratie, l’État de droit. Notamment, l’absence d’internet dans notre pays ainsi que les médias. Les médias qui constituent le quatrième pouvoir, ce qui est incroyable. Toutes les luttes que nous avons menées près de 20 ans, on ne pouvait pas imaginer qu’après le 5 septembre, les médias allaient être ballonnés, fermés hermétiquement alors que l’information est la sève nourricière de l’esprit», a fait savoir Me Salifou Béavogui.

Plus loin,il révèle que: «Sékou Jamal était dans le viseur, et il a été arrêté en lieu et place de plusieurs autres personnes, et puis conduit devant le procureur pour une dizaine d’infractions. Au finish, le doyen des juges n’a retenu qu’une seule infraction la « provocation directe à un attroupement non armé de nature à porter atteinte à l’honneur et à la dignité des citoyens. Ce qui est archi faux», a-t-il rejeté.

Malgré les différents argumentaires pour pouvoir obtenir un non lieu ou une mise en liberté provisoire du syndicaliste, le juge a renvoyé le dossier le 23 février prochain.

«Nous avons demandé après plusieurs heures de d’ébats au président de prendre le courage de le libérer en attendant. Mais contre toute attente, il a mis le dossier en délibéré où une décision va être rendue le vendredi, 23 février. Notre client va continuer à prendre son mal en patience et nous-mêmes, nous allons accepter. Le vendredi, nous serons là pour écouter la décision du tribunal», a conclu Me Salifou Béavogui, lun des avocats de Sékou Jamal Pendessa.

Saliou Benjamin Camara de retour du TPI de Dixinn pour Guineesouverain.com
622 32 82 84

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