L’humanité a célébré ce mercredi, 03 mai 2023, la journée mondiale de la liberté de la presse. La Guinée, à l’instar de plusieurs pays de la sous-région, celle-ci se déroule dans un contexte particulier marqué par la transition en cours.
Devant le premier ministre Dr Bernard Goumou, les membres du gouvernement et le président de la HAc, les responsables des associations de presse se sont succédé pour exprimer les préoccupations des médias en Guinée.
Toujours au chevet des journalistes, le SPPG ( Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée) suggère aux autorités de suspendre la subvention allouée aux médias privés jusqu’à la signature de la convention collective entre les organisations patronales de presse et le syndicat des professionnels de la presse de Guinée pour de meilleures conditions de vie et de travail.
«À la triste réalité des salaires dérisoires, s’ajoute celle de l’épineuse question des arriérées éternellement impayées, sans oublier que ces employés de médias ne sont pas enregistrés à la Caisse Nationale de Sécurité sociale et ne bénéficient d’aucun système d’assurance maladie. Les pauvres et très vulnérables employés des médias guinéens vous prient humblement de suspendre la subvention allouée à la presse et toute autre aide jusqu’à la signature de la convention collective entre les organisations patronales de presse et le syndicat des professionnels de la presse de Guinée(SPPG). Les aides destinées directement aux employés par le canal du syndicat ou d’autres organisations de journalistes et techniciens ne sont pas concernées par ce veto sollicité», a plaidé Sékou Jamal Pendessa secrétaire général du SPPG.
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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