Le 31 décembre 2024 est la date retenue pour la fin de la transition sous le CNRD selon le chronogramme défini avec la CEDEAO. Le respect de cet engagement pris entre la junte est plus qu’incertain notamment chez les membres des Forces vives de Guinée.
Ces acteurs ont dans une déclaration, demandé au peuple de se mobiliser pour s’opposer disent-ils, à une confiscation du pouvoir par les militaires.
De l’avis du président de la Force des Intègres pour la Démocratie et la Liberté : « le chronogramme qui a été concocté avec la CEDEAO est que l’institution s’engageait de faire sa part de contribution en terme de matériels et de financement pour l’organisation des élections.
Donc nous avons été surpris dans la forme et le fond de cet appel des forces vives de Guinée. Alors qu’en ce moment, il y a une délégation des nations-unies dans nos murs pour non pas évaluer la transition mais pour voir l’expression des besoins en terme électoral pour le retour à l’ordre constitutionnel.
Ceci dit, le retour à l’ordre constitutionnel ne dépend pas forcement du CNRD ou du gouvernement mais en partie, il y a aussi la communauté internationale qui doit mobiliser les fonds », a déclaré Mohamed Lamine Kaba.
L’ancien député appelle ses pairs à la raison tout en estimant que le moment n’est pas opportun pour un quelconque exercice de pressions sur le gouvernement dans le cadre de l’organisation des élections.
SD Demba pour guineesouverain.com