Des agents recenseurs du PN-RAVEC ont manifesté ce jeudi, 6 mars, devant le siège de la mairie de Matoto. Ce groupe de manifestants réclame le paiement d’arriérés de salaire qui traîne depuis plus d’un mois. Lansana Chérif, porte-parole des manifestants, revient sur l’origine de cette grogne.
Nous sommes là aujourd’hui pour faire des réclamations aux responsables du PN-RAVEC qui refusent de nous payer depuis plus de deux mois.
La genèse de cette histoire, ce que, c’est le quartier qui nous a fait appel. Nous avons suivi la formation, et après cela, nous sommes venus sur le terrain pour identifier les personnes qui n’ont pas accès à des actes de naissance.
Cela a duré un mois. Après ce mois, au mois de février, nous devions être payés. Mais, jusqu’à maintenant, au mois de mars, nous n’avons toujours pas reçu notre salaire. C’est pourquoi nous sommes venus manifester devant la mairie de Matoto afin de rencontrer monsieur le Maire, mais aussi, attirer l’attention du Président de la Transition sur notre situation», a-t-il déclaré.
Revenant sur leur calvaire et la close de contrat, M Chérif rappelle: «chaque jour, on sortait chez soi très tôt le matin et on rentrait tard le soir, sans repos. Et dans le contrat, il était mentionné que nous serions payés à la fin du mois. Mais nous avons attendu jusqu’au mois de mars, et rien toujours. Il y a des pères de famille, des mères de famille qui abandonnent tout pour travailler, et ils refusent de nous payer», fustige t-il.
Après plusieurs tentatives de négociation infructueuses, ces agents du PN-RAVEC ne comptent pas reculer: Nous avons fait de nombreuses démarches auprès des chefs de quartiers, mais rien n’a changé. Dans les jours à venir, nous irons plus loin car ce nous sentons maintenant de la magouille dons cette affaire», a annoncé Lansana Chérif, porte-parole des manifestants.
Rédaction de Guineesouverain.com