24h après l’arrestation du responsable de mobilisation du FNDC, les réactions se multiplient du côté des défenseurs des droits de l’homme en faveur de la libération de Mamadou Billo Bah et cie.
Après l’OGDH, la directrice du bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, Samira Daoud, à dénoncé dans une déclaration faite ce mercredi 25 janvier, ce qu’elle a appelé, « restrictions disproportionnées aux droits, à la liberté d’expression et de réunion pacifique ».
« Mamadou Billo Bah, responsable de la mobilisation du FNDC, a été placé sous mandat de dépôt le 24 janvier et poursuivi notamment pour « participation délictueuse à un attroupement, complicité de destruction d’édifices publics et privés, coups et blessures volontaires, incendie volontaire, pillage » simplement pour s’être mobilisé pour le retour à l’ordre constitutionnel.
Amnesty International lance les inscriptions https://t.co/izEq1T7WB2
— Guinéesouverain.com (@GuineeSouverain) January 19, 2023
Les mêmes accusations ont été portées contre Oumar Sylla alias Foniké Menguè et Ibrahima Diallo, également membres du FNDC, en détention préventive depuis le 1er août 2022″, a-t-elle déploré.
Par ailleurs, Amnesty International déplore l’utilisation de la force dénoncée par les avocats dans l’arrestation de cet autre membre du FNDC.
Selon la Directrice régionale, l’arrestation et la détention arbitraire de Mamadou Billo Bah constituent, une violation des droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique.
Par conséquent, poursuit-elle, « Amnesty International demande sa libération immédiate ainsi que celle des autres membres du FNDC détenus pour les mêmes faits depuis bientôt six mois ».
Elle invite par ailleurs, « les autorités guinéennes à également mettre un terme aux restrictions disproportionnées aux droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique et respecter le droit des Guinéens à exprimer librement leurs opinions, droits consacrés par le droit international et la charte de la transition».