La CEDEAO veut « soutenir le Burkina » et « tous les pays en transition » dans leur lutte contre la violence jihadiste.
C’est ce qu’a annoncé le président bissau guinéen Umaro Sissoco Embalo, également président en exercice de la communauté économique des états d’Afrique de l’ouest, lors d’une visite officielle à Ouagadougou.
« On sait les problèmes quand on dit le djihadisme. Ca frappe toutes nos zones ouest africaines et cela préoccupe beaucoup notre organisation qui est la CEDEAO. Et aujourd’hui encore, après nos échanges, j’ai compris beaucoup de choses qui se passent au Burkina. On va voir comment dans l’immédiat, soutenir le Burkina. » a déclaré le président bissau-guinéenUmaro Sissoco Embalo, président en exercice de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le président Embalo s’est entretenu avec le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition burkinabè au pouvoir depuis le coup d’état du 30 septembre 2022. Il a insisté sur la nécessité de poursuivre et maintenir les échanges entre chaque pays membre de la CEDEAO.
« L’esprit de la CEDEAO ce n’est pas des sanctions. Ce n’est pas pour imposer. La CEDEAO c’est nous tous, nous nous sommes de la CEDEAO. Même aujourd’hui, les pays qui sont en transition, qui sont exclus de la CEDEAO, il peuvent savoir, ils font partie de la CEDEAO. » a ajouté le présidentUmaro Sissoco Embalo.
Arrivé au pouvoir après le renversement du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, le capitaine Traoré a promis de respecter les engagements pris par son prédécesseur à l’égard de la Cédéao sur l’organisation d’élections et un retour de civils au pouvoir au plus tard en juillet 2024.
AFP