Plusieurs électeurs de Faranah n’ont pas pu identifier leurs bureaux de vote durant les trois dernières semaines.
Pour preuve, ce dimanche 21 septembre, jour du scrutin référendaire, la plupart d’entre eux font la navette d’un bureau à un autre à la recherche des leurs.
Dans la commune urbaine de Faranah, le scrutin référendaire est loin d’être facile pour certains électeurs. Au-delà des difficultés d’ordre organisationnel et la faible affluence par endroits, certains électeurs sont confrontés à des problèmes liés à l’identification de leurs bureaux de vote.
À l’école primaire Almamy Samory Touré sise au quartier Tonkolonko 2, trois bureaux de vote fonctionnaient avec du matériel complet et la présence effective des membres de bureau.
Mais dans ce lieu de vote, des citoyens sont venus à la recherche de leurs cartes sans succès pourbracelet!
Il y en a qui ont déjà fait le tour dans certains quartiers mais également dans les mosquées dans l’espoir de retrouver cartes.Les bureaux de vote établis dans le même quartier, au secteur Cité de Niger (centre de santé Tonkolonko), enregistrent une faible mobilisation à cause du fait des électeurs n’ont pas retrouvé leurs noms sur le registre électoral, d’autres n’avaient pas leurs photos, ce qui a compliqué le processus, souligne le chef de secteur, Sékou Camara.
À cela s’ajoute le cas d’une centaine d’électeurs ayant parcouru près de 3 km pour rejoindre ce centre.Les dysfonctionnements constatés dans certains quartiers de Faranah, impactent sur le taux de participation.
Jusqu’au moment où nous mettions cet article en ligne, ces électeurs étaient dans l’impasse et ne savent toujours pas à quel sein de vouer. Ils risquent de ne pas exercer leur droit civique.