Tannerie marché : M’manyoula perd Machines à coudre, marchandises et argent dans un incendie

Dans la soirée de ce samedi 29 novembre, un incendie s’est déclaré dans un atelier de couture aux alentours de 22 heures, au marché de Yimbayah Tannerie, relevant de la commune urbaine de Gbessia.

Selon les informations reçues, c’est une forte tension du courant électrique qui serait à l’origine du feu qui a consumé toutes les marchandises stockées dans la boutique. Ce témoin de la scène, explique les circonstances dans lesquelles le sinistre s’est produit.

« C’est une forte tension qui a créé ça. Moi j’étais dans mon salon, la tension s’est élevée d’un seul coup. J’ai éteint mes appareils. Il commençait à faire chaud à l’intérieur. C’est ainsi que mon petit est sorti. Il a vu les flammes. La porte avait rougi . Il n’y avait aucun moyen d’avoir la porte. J’ai alerté d’autres personnes qui étaient encore au marché. On a appelé la maîtresse (victime), elle dit qu’elle arrive », explique Ibrahima Sory Sylla, vendeur de produits de beauté.

Dévastée, M’manyoula, propriétaire de l’atelier en plus des machines à coudre et des habits, gardait plusieurs autres marchandises et de l’argent de ses ventes dans son magasin, qui sont partis en fumée.

«J’ai énormément de choses dans cet atelier. Puisqu’en plus de la couture, je fais d’autres commerces aussi afin d’avoir de quoi vivre. Comme la couture ne marche pas beaucoup, je me lève très tôt pour aller vendre à l’école et je reviens à l’atelier.J’ai de grande quantité de riz du pays, de la poudre de manioc, de l’huile aussi. C’est de la marchandise qui ne m’appartient pas. Je prends ça avec un Sierra léonais qui me donne à crédit. Après la vente, je lui renvois son argent. Donc, rien ne m’appartient là-bas, en ce qui concerne la marchandise et les habits. Ce que je possède là-bas, c’est le réfrigérateur et les machines », dit-elle.

Aucun chiffre n’est pour le moment décrit, mais des pertes sont inestimables.« Je ne pourrais pas dire l’étendue des dégâts. J’ai trois machines en fonction et d’autres que j’ai stockées. Il y avait aussi de l’argent. Comme ça ne m’appartient pas, je ne voulais pas l’envoyer à la maison pour ne pas utiliser. Rien ne m’appartient là-bas. Donc, j’attends que les gens auxquels ces choses appartiennent se manifestent. Certains pourront pardonner, d’autres pas. Je sais que le remboursement sera énorme» , a laissé entendre dame M’manyoula en larme.

Saliou Benjamin Camara 622 32 82 84

Guineesouverain.com