Ce film a déjà été joué en Guinée et c’était dans les années 70. Les gens ici l’interprétèrent laconiquement.
On a même vu naître des chaussures made in Guinea taillées en bois enlacés par des caoutchoucs, que certains de nos compatriotes appelaient « Padè mayin ».
A l’époque encore, il n’y avait pas d’internet et les médias peu développés. On attendait le bateau pour le ravitaillement. Aujourd’hui les choses ont changé et cette fois nous attendons notre bateau d’oseille.
Pendant ce temps, le prix du ciment grimpe, le sucre se fait rare dans les rayons et le pain se vend au prix de l’or.Même l’ambiance semble un tout petit peu retombée. Ceux qui défendaient la cause de nos héros se font moins entendre parce que le cash se fait de plus en plus rare.Vivement le bateau !
D’ailleurs, on se demande d’où il viendrait ?Et la livraison, se passera-t-elle en séries ?Sinon qu’est ce qui est prévu ?Que pense les institutions internationales de tout cela ?J’espère qu’elles ne l’inspectent pas quelque part dans les eaux internationales ?En parlant de cela, quelles vont être les conséquences, niveau économique ?
L’inflation quand tu nous tient !Beaucoup de choses peuvent se passer en attendant le bateau.J’oubliais, le bateau électrique lui, il est toujours là et nous sommes toujours servi !Espérant que celui que nous attendons avec notre pognon nous apporte la même satisfaction !