Les autorités de l’immigration au Ghana ont annoncé avoir arrêté plus de 2 000 étrangers sans papiers à Accra vendredi, dans le cadre d’une opération visant à démanteler des réseaux criminels et à réduire la mendicité dans les rues.
Parmi les 2 241 personnes interpellées lors des raids menés vendredi matin, 1 332 étaient des enfants, selon un communiqué du service de l’immigration.
Le ministre de l’Intérieur, Muntaka Mubarak, a expliqué dans une publication sur Facebook que cette opération avait pour objectif de répondre à l’augmentation de la mendicité dans les rues, souvent pratiquée par des étrangers.
Une menace pour la sécurité nationale
« Cette situation représente une menace pour la sécurité nationale et ternit l’image de notre pays », a-t-il déclaré.
La majorité des personnes arrêtées sont entrées au Ghana par des voies « non autorisées, contournant les points de contrôle officiels », a-t-il ajouté.
Beaucoup des individus interpellés viennent du Burkina Faso voisin, actuellement sous régime militaire, ainsi que du Togo. D’autres viennent de pays plus éloignés, comme le Nigeria.
Les forces de sécurité et les professionnels de santé procéderont à leur identification avant leur rapatriement vers leurs pays d’origine. Les autorités ont promis de gérer cette situation avec « professionnalisme et dans le respect des droits humains ».