Les travailleurs de la Compagnie de Bauxite de Kindia (CBK) sont mécontents de leurs conditions de travail. Pour se faire entendre, ils ont déclenché ce vendredi 31 octobre 2025 une grève illimitée. Toutes les activités sont donc à l’arrêt.
Ladite décision intervient après plusieurs démarches infructueuses entre ces travailleurs et la société CBK. Pour les premiers, il n’y a aucune les responsables de la société n’ont aucune oreille attentive à leurs revendications.
« Cel fait le troisième arrêt maintenant pour les travailleurs de la CBK, et jusqu’à ce jour, aucune solution n’a été trouvée à notre grève que nous avons entamée depuis le début du mois d’octobre. La solution est pourtant là, mais ils refusent de la mettre en place.
Les travailleurs sont prêts à reprendre le travail, mais la direction refuse de coopérer, de répondre à nos revendications. Tant que nous ne serons pas satisfaits, nous ne reprendrons pas les activités », a déclaré Sékouba Soumah, porte-parole des grévistes
Une rencontre a même eu lieu avec l’Inspection Générale du Travail. Cependant, les lignes n’ont toujours pas bougé. Ces travailleurs promettent d’arraisonner le train tant qu’ils ne vont pas obtenir gain de cause.
« Nous avons rencontré l’Inspection général du travail pour la première fois, mais il n’y a pas eu de suite favorable. Nous avons ensuite observé un deuxième arrêt.
On a été convoqués par le ministère de la Fonction publique et Moussa Moïse, et des négociations ont eu lieu pendant plusieurs semaines. Finalement, des propositions ont été faites avec la direction, mais elles n’ont pas été acceptées, car elles étaient inacceptables.
La grille salariale que nous avions auparavant présentait un faible écart. C’est cette grille que nous réclamons. Ce n’est pas nous qui l’avions établie, c’est la direction elle-même, et elle a servi pendant des années. Aujourd’hui, ils ont compressé les salaires : il n’y avait pas de différence de 200 000 ou de 300 000 GNF.
Nous demandons simplement de rétablir cet écart et de respecter la convention. Le problème, c’est le salaire de base.
La proposition faite n’est pas conforme à la convention. Aucun train ne bougera ici tant que les travailleurs ne seront pas satisfaits », insiste Sékouba Soumah, porte-parole des grévistes.
