Lors de la clôture du Forum sur l’Avenir de la Presse en Guinée, le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC) a annoncé de nouvelles mesures en vue d’un profond toilettage du monde des médias.
Dans sa communication, Boubacar Yacine Diallo a mentionné l’un des points à traiter par la convention collective pour mettre de l’ordre dans la presse guinéenne. Par ailleurs, il interpelle les patrons de médias pour l’amélioration des conditions de travail des employés. «Il y a beaucoup de jeunes talentueux qui n’ont pas de ressources, parfois qui n’ont pas de choix, ils subissent.
La convention collective devra venir régler cette question. Les entreprises de presse doivent être capables au moins de payer le salaire des journalistes. Ne faites pas des journalistes des mendiants, ne faites pas des journalistes des gens exposés qui parfois, malgré eux, versent dans la corruption», a-t-il exhorté.
Poursuivant son intervention, le patron de la HAC, compte sévir davantage rigoureusement:«Je suis de ceux qui ont commencé l’investigation dans ce pays. La manière dont ils font ce n’est pas de l’investigation, ce n’est pas du journalisme. Et eux, n’auront pas la carte de presse.
À partir du 1er juillet 2025, nous saisirons les autorités militaires, sécuritaires, les organisateurs de manifestations pour leur dire de ne recevoir que les détenteurs de la carte de journalisme professionnel. Elle se confectionne chez nous. Donc, personne n’a plus aucun argument.
Et ceux qui ne sont pas journalistes, tel que la loi le définit, ils n’auront pas cette carte. Nous considérons que c’est la meilleure façon d’assainir cette profession. Et cela, c’est une décision qui sera entérinée par le collège des commissaires», a laissé entendre, Boubacar Yacine Diallo, président de la HAC.