Depuis quelque temps, une frange de l’opinion, parfois instrumentalisée, parfois égarée, semble prendre un plaisir suspect à s’acharner contre le président de l’UFDG.
Ceux qui s’acharnent contre le président de l’UFDG pensent, à tort, nuire à un homme. En réalité, ils affaiblissent une institution politique majeure du pays, sabotent l’alternance, fragilisent les espoirs de millions de Guinéens et donnent du crédit à une gouvernance autoritaire qui prospère dans la division et la haine. S’en prendre à lui, c’est frapper l’un des derniers bastions de l’opposition structurée, pacifique et résolument tournée vers un projet républicain.
L’UFDG n’est pas un homme, c’est une vision. L’attaquer sans relâche, c’est prendre le risque de décourager toute ambition politique propre, saine et nationale.
À ceux qui le caricaturent, qui alimentent les procès d’intention, les rumeurs, les insultes : comprenez que ce n’est pas lui que vous affaiblissez, mais le rêve démocratique de milliers de jeunes, de femmes, de travailleurs qui croient encore à un avenir en Guinée. À force de vouloir abattre une figure de proue de l’opposition, vous nourrissez la résignation et légitimez la confiscation du pouvoir.
Critiquer, débattre, s’opposer : oui. Mais haïr, calomnier et démolir, non. En tournant le dos au respect mutuel, en diabolisant l’un des rares leaders à parler d’unité, de développement, de justice et d’État de droit, vous blessez la Guinée. Et cette blessure, tôt ou tard, vous reviendra en boomerang.
La démocratie n’a pas besoin d’acharnement. Elle a besoin d’arguments. De confrontations d’idées. De débats respectueux. En sabotant le président Cellou, c’est l’intelligence collective de la nation que vous insultez.
La Guinée mérite mieux. Et les Guinéens aussi