Le procès des événements du 28 septembre 2009 a repris ce lundi, 10 juillet. Ce, après un long moment d’interruption suite à la grève des avocats. Aussitôt rouvert, l’on assiste à de rebondissements dans le dossier. Après le dépôt de plainte contre le capitaine Marcel Guilavogui par le président Moussa Dadis pour tentative de chantage et de corruption, le mis en cause a sollicité auprès du tribunal de revenir à la barre déballer pour la manifestation de la vérité.
A l’entame, Marcel a fait une demande à toutes les parties prenantes.
« J’ai décidé de dire la vérité rien que la vérité. Avant tout, je demande excuse au tribunal criminel. Cette excuse est élargie aux avocats de la partie civile et de la défense plus particulièrement, à ma défense de n’avoir pas montré et dit ma stratégie pour la manifestation de la vérité. Je demande excuse au peuple digne de Guinée de mon silence que d’autres ont profité pour me peindre en noir et pourtant je suis blanc », dit-il.
Marcel Guilavogui poursuit.
« Je suis prêt à répondre à toutes éventualités de questions qui font surgir et j’ai la mentalité de les répondre. Il faut que la vérité sonne. Je suis là pour vous déclarer ce que j’ai vu et ce que j’ai vécu. Le peuple saura qui est qui et qui a fait quoi ? Je suis un homme de Dieu, je ne peux pas accepter que mon cœur souffre. C’est pourquoi certains ont peur que je peur et je vais parler », insiste t-il.
Pour celui qu’on appelle neveu de du capitaine Dadis: « Là où on parle de plus de 150 morts et de disparus, vous parlez de chantage. Quel chantage ? Quelle honte de leur part ? On a voulu m’intimider à travers leur plan machiavélique pour ne pas relater les faits réels de ce qu’ils ont planifié et faire exécuter par leurs gardes parallèles. Ils veulent se couvrir et couvrir leurs exécutants, cela ne marchera pas. Cette plainte est tombée pour un argument pour remettre en cause de ce que je suis en train dire maintenant, mais leur plan a échoué. Assumez ce que vous avez planifié. Dadis n’a qu’à dire la vérité et demander pardon au peuple de Guinée parce que nous avons trop souffert. Le capitaine Dadis est le début, le milieu et la fin des évènements du 28 septembre 2009 », a déclaré Marcel Guilavogui.
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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