Le gouvernement de la transition a réagi ce jeudi 26 juin 2025, à l’enlèvement suivi de torture et séquestration de maître Mohamed Traoré survenu dans la nuit de vendredi à samedi dernier à son domicile par des hommes encagoulés.
Un acte qui a indigné l’opinion nationale et internationale, et contre lequel, le Barreau de Guinée a d’ailleurs décidé de boycotter les audiences dans les tribunaux du pays pour deux semaines.
Sur le plateau de la télévision nationale ce jeudi, le chef du gouvernement a condamné ce qu’a subi l’ancien Conseiller National de la Transition.« Le gouvernement et l’ensemble des responsables, aussi bien le président de la République et les membres du gouvernement, sont profondément attristés et condamnent avec fermeté les actes de violence qui ont été portés sur la personne de Me Mohamed Traoré », s’est insurgé Amadou Oury Bah.
Au delà de la violence physique et psychologique de Me Traoré, poursuit le premier ministre: « C’est la République qui a été dans une large mesure poignardée, parce que des actes de ce genre ont pour objet de ternir l’image de la République, l’image des autorités et celle du Président de la République sur la scène internationale. Donc, de ce point de vue, il faut que les choses soient très claires, nous sommes affectés aussi bien que Me Traoré par rapport aux épreuves qu’il a dû subir », a martelé Bah Oury.