En Guinée, le sport a longtemps été un domaine relégué au second plan, malgré son potentiel immense pour l’unité nationale, la jeunesse et le développement.
Son approche est double : redonner confiance aux acteurs locaux et repositionner la Guinée sur la scène sportive africaine et internationale.
Il mise sur une stratégie claire : développement des infrastructures, soutien accru aux disciplines sportives oubliées, appui aux compétitions nationales, mais aussi valorisation du sport scolaire et universitaire, socle de toute politique sportive durable.
Sous sa houlette, plusieurs projets de rénovation et de construction d’équipements sportifs ont été lancés ou réactivés, avec pour objectif de désenclaver la pratique du sport et de donner à chaque région la possibilité d’éclore. Ce dynamisme infrastructurel s’accompagne d’un discours résolument tourné vers la jeunesse, véritable priorité du ministre Haba.
L’autre aspect notable de son action est son engagement à défendre les intérêts de la Guinée dans les arènes diplomatiques sportives. Que ce soit lors des grands sommets du sport africain ou dans ses échanges avec les partenaires techniques et financiers, il affiche une volonté ferme de positionner la Guinée comme un acteur crédible, sérieux et ambitieux.
Bien sûr, tout n’est pas encore parfait. Les défis restent nombreux : manque de ressources, encadrement encore insuffisant, attentes fortes de la base. Mais une chose est certaine : pour la première fois depuis longtemps, le sport guinéen semble avoir trouvé un capitaine qui connaît la boussole.
Kéamou Bogola Haba n’est pas un homme de déclarations tapageuses.
Il agit, souvent loin des projecteurs, mais avec méthode et détermination. Et dans un pays où le sport peut être un formidable levier de paix, de cohésion et d’ascension sociale, cela fait toute la différence.
Avec lui, c’est tout un secteur qui reprend espoir. Et si le pari de la transformation tient, le nom de Kéamou Bogola Haba restera sans doute associé à l’une des plus belles pages du sport guinéen.