Nous l’avons annoncé dans un de nos précédents articles. Le locataire du palais de la Colombe s’est rendu ce jeudi sur les lieux de l’éboulement survenu à Manéah, dans la préfecture de Coyah.
Tout d’abord le premier ministre de la transition a présenté les condoléances du président Mamadi Doumbouya et de l’ensemble des membres du gouvernement.
« Au nom du président de la République, au nom de l’ensemble des membres du gouvernement, nous assistons à une tragédie sur place ici à Manéah, notamment à Zakopé. Donc, c’est de présenter nos sincères condoléances à toutes les familles éplorées et à toutes les victimes.
Les services de secours y compris le génie militaire, la protection civile, l’ANGUCH et toutes les autres structures locales sont mobilisés pour venir en adie aux blessés, déterer les corps. Pour le moment, c’est le temps de l’émotion, on aura à faire d’autres commentaires par la suite notamment en ce qui concerne les dispositions idoines à prendre pour prévenir.
C’est une occasion pour moi de dire qu’heureusement on avait insisté pour que la décharge qui est juste derrière soit déguerpie. Si non aujourd’hui, on aurait pu assister à une catastrophe encore beaucoup plus spectaculaire. Déjà, le nombre de victimes, une dizaine, c’est trop à plus forte raison si rien n’avait été fait au niveau de la décharge de Zakopé. On ne sait pas, combien on aurait aujourd’hui de victimes », a lancé Amadou Oury Bah.
Le chef du gouvernement a situé les responsabilités de ce drame qui a causé une dizaine de morts et de blessés.
« Mais je dois dire que nous avons une responsabilité collective par rapport à ça. Construire là où l’eau passe, construire là pratiquement, ce sont des anciens lits de rivières, construire en dessous des flancs des montages, d’abord, c’est une questions de responsabilité pour soit et pour sa famille. Les pouvoirs publics prendront désormais toutes les mesures pour déterminer les zones constructibles sur l’ensemble du pays. Parce qu’une catastrophe, il faut la prévenir.
Et pour la prévention, il faut qu’on sache là où on doit construire, là où on ne doit pas construire et prendre des dispositions idoines. Nous héritons d’un lourd passif, des années et des années de laxisme conduit à des situations tragiques que nous sommes en train de vivre », a conclu le premier ministre, Amadou Oury Bah.
le gouvernement.devrait prendre de fermes dispositions pour trouver une solution definif pour ce fleau.