Comme annoncé par le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée, des anciens travailleurs retraités de la radio Nostalgie ont manifesté ce jeudi, 25 septembre 2025, devant les locaux dudit média.
Ces journalistes renvoyés par leur patron depuis le mois d’avril dernier, n’ont jusque-là, pas bénéficié de primes de séparation.
Dans une déclaration lue devant les journalistes, ces grévistes réclament plusieurs mois d’indemnités à la direction de la radio Nostalgie Guinée.
Ci-dessous ladite déclaration
Nous sommes des anciens travailleurs de la radio Nostalgie Guinée. Nous avons travaillé avec sérieux et dévouement pour cette radio. Mais depuis notre licenciement en avril dernier, l’employeur a manqué à ses obligations légales en ne nous versant ni notre salaire du mois d’avril, ni nos indemnités de licenciement, malgré les multiples relances. Nous avons épuisé toutes les voies amiables, et nous n’avons d’autre choix que d’agir pour obtenir justice.
C’est pourquoi nous sommes ici aujourd’hui pour revendiquer ce qui nous est dû car il est temps que nos droits soient respectés et personne ne nous fera plier.
Nous avons travaillé de manière loyale pour cette station pendant plusieurs années, et il est inacceptable que l’on ne respecte pas nos droits. Le paiement de nos salaires et de nos indemnités est un droit, pas une faveur, et nous exigeons qu’il soit honoré.
Le syndicat de la presse nous soutient dans notre démarche. Nous ne sommes pas seuls dans cette lutte. Nous faisons front ensemble, non seulement pour nous, mais aussi pour tous les travailleurs qui pourraient se retrouver dans la même situation à l’avenir.”
4. Rappeler les conséquences de l’inaction
L’inaction de l’employeur affecte non seulement nos vies personnelles et familiales, mais aussi la confiance dans le respect des droits des travailleurs en Guinée. Si nous laissons passer cela sans réagir, cela envoie le mauvais message à toutes les entreprises du pays.
Nous appelons la direction de Nostalgie Guinée à honorer ses engagements envers nous, et nous demandons aux autorités compétentes de veiller à ce que nos droits soient respectés. Nous ne nous arrêterons pas tant que justice ne sera pas faite.
Ce n’est pas seulement une question de salaire, mais une question de dignité. Nous sommes solidaires, et tant que nous n’obtiendrons pas satisfaction, nous continuerons notre lutte. Nous demandons également le soutien de nos confrères journalistes et de la population pour que cette injustice soit corrigée.