À Faranah, une vive tension règne dans les écoles de formation en soins de santé. Les étudiants sortants à travers une manifestation pacifique ont exprimé leur mécontentement face à la non-attribution des (PV) de leur examen de sortie de cette année 2025.
Ces étudiants réclament justice et transparence dans le processus d’attribution des PV.Les écoles concernées forment des infirmiers, sages-femmes et techniciens de santé, dont le diplôme dépend directement de la pratique de l’examen final.
Selon les étudiants, les cours ce sont bien déroulés mais plusieurs mois après, les PV de plusieurs candidats n’ont été délivrés par les autorités compétentes. Cette absence de documents met en péril leur avenir professionnel, les empêchant de participer aux examens de sortie Les manifestants pointent du doigt un dysfonctionnement administratif et un manque de considération à leur égard.
Des slogans tels que « Sans PV, pas d’examens! » ou « Notre avenir n’est pas une option ! », ont été scandés dans la rue. Malgré plusieurs médiations, il n’y a pas encore eu d’aucune réponse de la part des autorités.«Nous sommes sortis ce matin pour manifester contre la non-attribution de nos PV et connaître pourquoi ils nous avons omis alors que certains parmi nous les ont reçus.
Pourtant les examens de sortie doivent démarrer demain. On n’a passé trois années d’études dans la souffrance, c’est à la dernière minute on se retrouve sans PV donc pas de PV pas d’examen de sortie et on ne veut pas un faut PV. C’est le PV et la carte venant du ministère que nous voulons. Trois ans de souffrance vraiment ayez pitié de nous», a déclaré Abou Camara étudiant de l’école de santé Sankara.
Même son de cloche chez Mariama CONDÉ, étudiante de l’école de soins de santé BAFOSSA. «Depuis trois ans, nous étudions dans cette école, nous sommes la première promotion de cette école. Nous avons enduré plusieurs années de souffrance certains de nos collègues ont reçu leurs PV nous on a rien reçu alors que nous sommes détenteurs du même diplôme. Nous leur donnons un délai jusqu’à demain matin pour nous rétablir dans nos droits sinon, il n’y aura plus d’examens de sortie cette année à Faranah», a-t-elle prévu.
Elle poursuit : «Vous imaginez, nous payons les frais de scolarité et le transport pendant ses trois années et ils refusent de nous donner les PV. Nos mamans souffrent pour payer nos frais de scolarité», ajoute-t-elle ajouté.
Ces étudiants demandent l’implication du président du Conseil National de la Transition présentement à Faranah dans le cadre de la fête de Tabaski afin de trouver solution à leurs cris de cœur.