Une crise secoue la commune urbaine de Kissidougou depuis quelques jours. Sept (7) conseillers de la délégation spéciale de la mairie exigent la suspension de l’équipe hiérarchique et le remplacement du secrétaire général ainsi que le receveur.
Ces protestataires accusent leurs collègues de velléités administratives et de détournements. Ils l’ont fait savoir à travers une note ” Rapport des travaux d’échanges sur les conclusions du mémorandum entre les conseillers et l’exécutif en date du 16 juillet 2025 ” adressée aux autorités parties prenantes (MATD, TPI-Préfecture de Kissidougou gouvernorat de Faranah).
Administrativement, les accusés sont reprochés de :
1-l’incapacité du secrétariat général dans la gestion administrative ;
2-les séjours prolongés du président de la délégation spéciale de Kissidougou à Conakry ;
3-la non-exécution des délibérations issues des sessions communales ;
4-le non-respect des délais des sessions ordinaires ;
5-la prise de décisions financières sans l’accord du conseil communal;
6-le refus manifeste de l’exécutif communal dans la régularisation des contrats avec les transporteurs ;
7-la fausse accusation portée contre la commission urbanisme et habitat portant sur une affaire lotissement clandestin à Wèssèkè auprès du parquet du TPI de Kissidougou ;
8-la transmission du compte administratif 2024 au trésor public sans débat et sans adoption par les conseillers (…)”, peut-on dans lire le rapport.
Quant aux fonds de la mairie, la gestion de l’exécutif ne correspond pas au cahier de charge dont entre autres :
1-le décaissement de plusieurs montants en dehors des budgets communaux 2024-2025 ;
2-la mise à disposition de chèque signé à blanc ;
3-la non-exécution des dépenses sollicitées par le conseil, en occurrence l’achat de 2 motos pour les services communaux ;
4-la non mise à disposition d’un camion benne après le décaissement de 70 millions ;
5-la non déclaration du don des 100 sacs de ciment offerts par un fils ressortissant ;
8-la gestion unilatérale des marchés publics de la commune ;
9-le retard dans l’exécution des travaux publics et le décaissement intégral des fonds “, ont-ils écrit