Les premières épreuves du concours d’accès à l’enseignement technique et à la formation professionnelle ont été lancées ce mardi 07 octobre 2025.
À Conakry, la ministre Aminata Kaba qui a présidé la cérémonie à l’Ecole Nationale de Secrétariat d’Administration et de Commerce (ENSAC). Plus de 11 000 candidats postulants, affrontent cet examen cette année.
Pour la deuxième année consécutive, les candidats au concours d’accès au compte de l’enseignement technique et de la formation professionnelle composent sur des tablettes.
C’est dans une atmosphère très calme que le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a lancé les premières épreuves.
Aminata Kaba a invité les postulants à prendre courage et à s’investir pour ce qu’ils ont opté car estime-t-elle, les mains d’œuvres qualifiées seront recherchées très bientôt en Guinée.
« En fait, moi j’ai partagé mon expérience avec les jeunes, j’ai essayé de les encourager, de leur expliquer que c’est jamais facile. Mais le plus important, c’est de ne pas abandonner.
Et pour nous, c’est quand même important, aujourd’hui, avec le programme Simandou Académie, qui met l’excellence au service de la nation, au service des jeunes, de pouvoir faire comprendre aux jeunes guinéens aujourd’hui qu’il est important que nous puissions être au même niveau que les jeunes de la région, pour que le travail qui découle des différents projets de développement dans notre pays, notamment le programme Simandou 2040, que les jeunes guinéens ne soient pas laissés en marge.
Et aujourd’hui, l’Enseignement technique joue quand même un rôle fondamental dans tout ce qui est main-d’œuvre qualifiée.
Et pour être compétitif, il faudrait vraiment viser l’excellence », a-t-elle lancé.
Plus de onze candidats composent cette année dans différentes filières comme que en BTS, BTP sur des tablettes. Le chef service examens et concours scolaire assure que la rigueur est de mise à tous les endroits.
« C’est l’Enseignement technique qui forme les ouvriers qualifiés, c’est l’Enseignement technique qui forme les techniciens de métier. Donc, à travers ça, nous mettons une organisation vigoureuse dans le choix des candidats pour que, déjà, le cabinet a fait de grands efforts dans la formation des formateurs dans ces différents métiers.
L’année passée, toutes les écoles publiques n’ont pas recruté, mais cette année, toutes les écoles publiques vont recruter. Et la spécificité, je vous l’ai dit l’autre fois en conférence de presse, que les écoles de santé, les écoles privées et les écoles de santé des écoles publiques vont composer cette fois-ci ensemble », a expliqué Sékou 2 Camara.
11 000 candidats composent pour un taux de recrutement de plus de 6 000.
