Une dame du nom de Maïmouna Diallo a été froidement assassinée à son domicile. Sa moto de service ainsi que son téléphone ont été emportés par les assaillants. Le drame s’est produit dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 octobre 2025 à Foulayah, un district relevant de Damakania, dans la préfecture de Kindia.
Âgée d’une cinquantaine d’années et originaire de Poredaka, dans la préfecture de Mamou, la victime était technicienne au Programme Maraîcher du Centre de Recherche Agronomique de Foulayah (CRAF). Les causes exactes de son assassinat demeurent inconnues pour l’instant. Toutefois, selon les témoignages recueillis auprès de la famille, les principaux suspects seraient un jeune homme et une femme, tous deux de nationalité sierra-léonaise, que la victime avait récemment hébergés chez elle pour des travaux champêtres. Depuis le crime, ces individus restent introuvables. Sous le choc, Fatoumata Moumini Diallo, fille de la défunte, revient sur les circonstances dans lesquelles elle a appris la nouvelle: « C’est vers 11 heures qu’on m’a appelée pour m’informer que ma mère était décédée. J’ai demandé à la personne de bien vérifier avant d’annoncer une telle chose, car j’avais échangé avec elle vendredi à 17 heures et elle ne m’avait rien signalé d’anormal. Peu après, on m’a rappelée pour me dire que ce sont des bandits qui l’ont tuée », explique-t-elle. Concernant les circonstances du drame, elle poursuit: « On m’a dit qu’elle avait hébergé un jeune homme et une dame dans une case à côté de sa maison. Mais comme l’eau y entrait quand il pleuvait, elle les a installés dans une chambre à côté de la sienne. Ils devaient effectuer un travail pour elle. Avant le meurtre, le jeune lui aurait demandé de ne pas laisser la moto sans essence. Elle lui a alors dit de faire un retrait de 60 000 FG sur son numéro pour en acheter. Il a mis l’essence et a ramené la moto à sa place. Ils ont attendu la nuit, puis l’ont frappée avec un pilon. Ils ne se sont pas arrêtés là: ils l’ont égorgée avant de s’enfuir avec la moto et son téléphone », raconte-t-elle. Amadou Tidiane Barry, frère de la victime, affirme que sa sœur a été tuée pour des raisons purement matérielles: « Lorsque je suis arrivé, je n’y croyais pas. Je me suis précipité à la morgue. J’ai vu son corps et j’ai constaté qu’elle avait été égorgée, mais la plaie avait déjà été recousue. Sa chambre était couverte de sang. Elle a été tuée dans sa propre chambre pour sa moto et son téléphone. C’était une moto Juve de couleur rouge. J’ai même la photo de la carte grise avec moi », déclare-t-il. En larmes, la fille de la victime réclame justice:« Ce que je demande, c’est que les autorités nous aident à lutter contre le banditisme. C’est devenu trop fréquent chez nous. Nous leur demandons de tout faire pour retrouver ces criminels et les punir à la hauteur de leur crime », conclut Fatoumata Moumini Diallo.
Saliou Benjamin Camara 622 32 82 84
