Le Conseil de la FIFA a approuvé à l’unanimité une version révisée du Code disciplinaire de la FIFA (FDC), qui inclut un ensemble de mesures réglementaires proactives visant à lutter contre les comportements discriminatoires sur le terrain et en dehors.
Ainsi, l’amende maximale pouvant être infligée en cas d’abus racistes a été considérablement augmentée, passant de 1 million à 5 millions de francs suisses.
Les joueurs et les officiels sont encouragés à aider à identifier les auteurs, et tous les États membres sont également tenus d’appliquer une procédure en trois étapes en cas de crimes racistes.
Les joueurs ou les membres des équipes peuvent signaler des insultes racistes par un geste officiel prescrit. Après la deuxième étape, un arrêt temporaire du jeu est prévu. Les équipes peuvent quitter le terrain, discuter de la situation et l’évaluer. La phase finale consiste en une suspension ou un arrêt définitif du match si les abus persistent ou si la situation ne peut être apaisée.
Les fédérations de football devront adapter leurs règlements disciplinaires afin de les aligner sur les principes généraux du FDC.
La FIFA se réserve le droit de faire appel devant le Tribunal arbitral du sport contre les décisions dans les cas d’abus racistes, ainsi que d’intervenir lorsque la fédération compétente ne prend pas de mesures suffisantes.
“Nous disposons désormais d’un cadre juridique pour agir de manière plus forte et déterminée, tant au niveau de la FIFA que dans chaque pays à travers le monde,” a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino, rapporte Hina.