Le PDG-RDA commémore le 55e anniversaire de l’agression portugaise contre la Guinée

Le PDG-RDA a commémoré ce samedi 22 novembre 2025, l’an 55 de l’agression portugaise contre la République de Guinée.

Une cérémonie a été organisée à la résidence de la Bellevue pour marquer cette journée qui tend à être oubliée selon le parti de Ahmed Sékou Touré par la génération montante.

Lorsque la Guinée a accédé à l’indépendance en 1958, sous la direction de Sékou Touré, les nouvelles autorités guinéennes ont pris les rênes du pays.

Cependant, cette souveraineté acquise dans la douleur n’a pas été du goût de certaines puissances occidentales, notamment le Portugal. Douze ans après, le pays a été attaqué par la puissance portugaise dans le but de faire tomber le régime de Sékou Touré et reprendre la main sur la Guinée.

Le bureau politique national du PDG-RDA commémore cet événement. « La Guinée a été effectivement agressée le 22 novembre 1970. Au sortir de cette agression, selon Alpoïm Kalvao, qui a dirigé les opérations contre la Guinée, et d’ailleurs il faut souligner que le Portugal a été la tête de pont de cette agression.

Évidemment, il y avait d’autres nations aussi qui étaient associées comme l’Allemagne, la France, il faut citer, et même les États-Unis. Tout simplement pour le choix de la Guinée de devenir indépendante le 28 septembre 195 », a rappelé Mangamory Bangoura, secrétaire général par intérim du PDG-RDA.

Les conséquences de cette agression ont été lourdes pour la Guinée. Selon des enquêtes menées par des organisations régionales et internationales :

« La Guinée a subi 500 et quelques morts dans cette agression du 22 novembre », a déploré le secrétaire général par intérim du PDG-RDA. Selon ce cadre, trois villas du feu Ahmed Sékou Touré dont celle de Bellevue ainsi que la radio nationale à l’époque ont aussi été bombardées par les ennemis.

Cependant, avant le bombardement de la villa de la Bellevue, le président Sékou Touré y était. Mais il a pu échapper de justesse à la mort.

« Jusqu’à 1h du matin, le Camarade Sékou était avec un de ses ministres. Ce dernier lui a demandé M. le Président, vraiment où est-ce que vous allez passer la nuit ?

Il a répondu, je passe la nuit ici.

Et c’est à partir de là que le ministre, en question a demandé au président de le laisser partir parce que sa fille est malade.

C’est l’alibi qu’il a trouvé.

Et dès qu’il est sorti, le président a eu le réflexe de sortir aussi. Quelques minutes après la villa dans laquelle il était, a été bombardée. C’est pour vous dire que de la réalité.

Le bureau politique national du PDG-RDA estime que cette date mérite d’être rappelée à la jeunesse guinéenne pour ne pas oublier son histoire.

SD Demba 666185011

Guineesouverain.com