La Haute Autorité de la Communication (HAC), en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF), a organisé une session de formation destinée à cinquantaine de journalistes . Ces professionnels de l’information ont été outillés sur la lutte contre les discours de haine et d’incitation à la violence, en cette période de transition politique.
Pendant deux jours, les participants ont échangé autour des enjeux liés à la régulation des contenus médiatiques et à la promotion d’une communication responsable. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la promotion et à la protection des droits de l’homme pour la consolidation de la paix en Guinée.
Aboubacar Camara, président de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI), a ouvert les travaux en soulignant le rôle central des médias dans la construction de la paix: « Les médias doivent être des bâtisseurs de paix. Les discours haineux sont un fléau qui fragilise nos sociétés et alimente les divisions. »
De son côté, Boubacar 1 Bah, coordonnateur du PBF en Guinée, a salué l’initiative et appelé à une plus grande responsabilité des professionnels de l’information: « Les médias ne sont pas de simples vecteurs d’information. Ils sont des garants de la cohésion sociale et des catalyseurs du dialogue et de la compréhension mutuelle. » Grâce au soutien du PNUD, la HAC prévoit d’étendre cette formation à 130 journalistes à travers le pays.
Constant Camara, représentant du PNUD à cette session, a exprimé sa satisfaction quant à la démarche: « Les discours de haine et les messages incitant à la violence menacent nos efforts de développement durable. Les médias doivent contribuer à apaiser les tensions par une communication responsable. »
Le président de la HAC a, quant à lui, exhorté les journalistes à faire preuve de rigueur et d’éthique dans le traitement de l’information: « Un journaliste libre, mais responsable, est un véritable artisan de la paix » a fait savoir Boubacar Yacine Diallo. À l’issue de cette session, clôturée ce vendredi, les participants se sont dits outillés et prêts à mettre en pratique les connaissances acquises pour contribuer à une information apaisée et constructive.
