Ce 29 juillet 2025, un décret a surpris plus d’un en Guinée : Cellou Baldé, ancien député uninominal de Labé, autrefois figure de l’opposition et cadre de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), est désormais ministre de la Jeunesse.

Ce choix du pouvoir en place, aussi stratégique qu’audacieux, a aussitôt fait réagir une frange importante de l’opinion, notamment chez les jeunes qui, pendant des années, ont vu en lui un symbole de résistance aux dérives dénoncées dans le système.
Mais cette nomination, au-delà du choc ou de l’indignation qu’elle peut provoquer chez certains, mérite une lecture plus profonde. Elle est avant tout un signal politique, et peut-être même une opportunité pédagogique pour une jeunesse souvent instrumentalisée dans le théâtre de la politique guinéenne.
Cellou Baldé n’est ni le premier, ni le dernier opposant à intégrer un gouvernement qu’il a autrefois critiqué. L’histoire politique de la Guinée, comme celle de bien d’autres pays, regorge d’exemples similaires. Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que le politique n’est pas un prêtre des principes éternels. Plutôt un acteur en mouvement, mû par des calculs, des alliances, des compromis, parfois même des renoncements.
Ce que la jeunesse guinéenne doit comprendre, c’est qu’aucun leader politique n’est infaillible, encore moins figé. Celui qui criait hier à l’exclusion peut être aujourd’hui appelé à gouverner. Et cela ne fait pas nécessairement de lui un traître. Mais cela oblige ses partisans, en particulier les jeunes, à revoir leurs méthodes de soutien et d’engagement.
Le réveil des consciences, un impératif ? Sûrement !
Trop souvent, la jeunesse est engagée politiquement sans outils critiques ni recul stratégique. Elle soutient des personnalités au lieu de défendre des projets. Elle confond présence médiatique avec compétence politique. Elle se sent trahie à chaque revirement, non parce que les convictions changent, mais parce qu’elle n’a pas appris à dissocier l’homme politique de la fonction politique.
J’estime qu’il est temps de sortir de ce que j’appellerai, la naïveté collective.
Cellou Baldé devient ministre ? Très bien. Mais que fera-t-il de cette opportunité ? C’est cette question qui mérite désormais notre intérêt. Pas à la simple lecture émotionnelle d’un changement de camp. Car l’essentiel ne réside pas dans les discours du passé dorénavant, mais dans les actes à venir.
Cette nomination peut et doit d’ailleurs être un moment de réveil collectif pour les jeunes guinéens que nous sommes. Non pas pour condamner ou applaudir aveuglément, mais pour prendre conscience des mécanismes réels du pouvoir, et surtout de la nécessité de :
-nous former politiquement, afin de comprendre les logiques d’alliance, de cooptation et de gouvernance ;
-Soutenir des idées, pas des individus, pour ne pas être déçu à chaque tournant ;
-Exiger des résultats, non des promesses ;
La jeunesse ne peut pas être éternellement l’outil des ambitions des autres. Elle doit être porteuse de ses propres priorités, avec des critères clairs, des attentes précises et une vigilance constante.
Voyons cette nomination comme une opportunité à saisir !Elle ne doit pas être une occasion de polarisation émotionnelle. C’est une leçon politique à méditer. Un appel à la jeunesse à sortir de l’aveuglement militant pour entrer dans l’analyse stratégique. Un rappel que, dans un pays où tout reste à construire, le changement réel commence quand les citoyens surtout nous les jeunes, apprennent à penser, à choisir et à agir en toute lucidité.
Personne ne peut changer ta vie, c’est toi seul qui peut tout changer dans ta vie en ayant une bonne attitude pour le changement.
Une leçon pour la jeunesse.
Une leçon pour la jeunesse guinnene si tu crois que ces une seul personne qui peut tout faire tu ira pas loin
Il faut fixe ton objectif et allé devant aujourd’hui cellou Balde est reconnu dans l’histoire de la Guinée un ministre .