Alors que le procès de l’ex ministre des Postes et Télécommunications et de l’Économie numérique se déroulait dans la salle d’audience de la Cour de Répression des Infractions économiques et financières (CRIEF) ce mercredi 14 juin 2023, les avocats de la défense ont annoncé leur retrait du processus.
En effet, cette annonce fait suite au rejet de la demande de mise en liberté provisoire sollicitée par les avocats de Oyé Guilavogui
À la suite du retrait de ses avocats, l’ancien ministre de l’Environnement, a pris la parole pour s’adresser au président de la chambre de jugement de la CRIEF.
D’après lui, il n’a plus confiance en cette institution dans sa composition actuelle. C’est pourquoi il s’en remet à Dieu.
«J’avoue que depuis un certain temps, je doute de l’impartialité de cette Cour (Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières). Pour cette raison, je préfère m’en tenir à votre (président de la Cour, ndlr) verdict et je m’en remets au jugement divin. Je préfère le jugement de Dieu. Je n’ai pas des conseils à ma possession et vous faites ce que vous voulez. Pour l’instant, je suis dans l’incapacité sauf qu’on m’oblige de suivre ce procès», a déclaré Oyé Guilavogui dans un langage de détresse
En attendant de trouver une issue favorable à ce retrait des avocats de l’ex ministre de l’Environnement, le juge Alhassane Mabinty Camara a renvoyé l’affaire au 28 juin prochain pour la suite des débats.
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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