Des experts de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont attendus à Conakry pour superviser le référendum constitutionnel, prévu à moins de trois.
Le président du parti la Nouvelle Guinée (LaNG) salue l’idée et estime que la conduite de la transition en Guinée est suivie par l’extérieur. L’envoi de cette mission de l’institution sous régionale consiste à apporter une crédibilité au scrutin du 21 septembre 2025.
Dans un entretien accordé à guineesouverain ce jeudi 18 septembre, le président de la Nouvelle Guinée pense que c’est une très bonne chose.« Cela voudrait dire que jusqu’à date, la CEDEAO fait confiance à la Guinée, et ce qui est en train d’être fait est observé en dehors de notre pays. Il est aussi important que ce qui va se passer le 21 septembre soit surveillé par des personnes qui ne prennent pas partie de ce processus », a salué Mohamed Cissé.
Le leader de LaNG) souhaite que la communauté internationale s’inspire de la CEDEAO: « D’ici la date du 21 septembre, j’ose croire que la communauté internationale et l’Union Européenne vont désigner des observateurs » ; a-t-il espéré.
Et pourtant, la CEDEAO s’emblait avoir pris ses distances des autorités de la transition guinéenne en estimant que celles-ci ne s’inscrivent dans le processus de retour à l’ordre constitutionnel. Le président de LaNG estime que c’était un mal entendu mais le plus important est que l’institution n’a jamais abandonné la Guinée:
« C’est vrai que des engagements ont été pris et qui n’ont pas été respectés, certainement il y a des raisons. Mais tout ce que la CEDEAO demande c’est le retour à l’ordre constitutionnel. Que ça se passe au moment où la CEDEAO voulait ou que ça se passe maintenant, le plus important est que ça va se faire. Donc il est important que ça se fasse dans les règle de l’art. »