Des kiosques ravagés par les flammes, des tôles noircies par le feu, de la marchandise transformée en cendre et des arbres fouettés par le sinistre, cet incendie est survenu à Alassoyah, carrefour de Bassia vendredi 17 octobre 2025.
Ibrahima Sory Cissé a observé impuissamment de près le déroulement de l’incendie. Il se remémore : « Hier nous sommes restés ici jusqu’à 18h. Et, c’est entre-temps à l’arrivée du courant que nous avons sentis l’odeur de brûlure de fil dans le télécentre, mais c’était fermé. Nous avons défoncé la porte et la fenêtre pour essayer de sauver quelques articles mais c’était compliqué car des bidons d’essence qui étaient dedans avaient pris feu. C’est ce qui a propagé le feu chez les voisins et pris toute la contrée. Donc, rien n’a été sauvé dans le kiosque de Mohamed. »
D’où est venue l’origine de ce brasier ? Aucune thèse encore officielle. Mais certains témoins pointent du doigt ‘‘un court-circuit’’.
Une victime observe à distance et avec un cœur serré les pertes subies. Son télécentre est méconnaissable. Plus de 40 de ses millions francs guinéens se sont envolés.
Pas l’ombre de sapeurs-pompiers dans toute la préfecture de Forécariah, selon ce citoyen. Ce qui est source d’inquiétude chez les populations. « Nous n’avons pas de sapeurs-pompiers à Forécariah. Ici, ce n’est pas la première fois qu’il y ait d’incendie à Allassoyah. Quand il y a feu, nous nous débrouillons avec les seaux, des bidons d’eaux et du sable pour maîtriser les flammes. Vraiment, nous sollicitons auprès de l’Etat de doter la préfecture de Forécariah d’une équipe de sapeurs-pompiers pour qu’on évite à la longue les situations pareilles », invite cet habitant.