Après une pause suite à la décision du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, l’Union des Forces républicaines a repris ses assemblées générales hebdomadaires ce samedi, 18 octobre 2025.
Une rencontre qui a regroupé plusieurs responsables et militants du parti au siège à Matam Lido.Divers sujets ont été au menu des discussions. Sujets parmi lesquels, la fixation de la caution pour la participation et le plafonnement du budget de l’élection présidentielle du 28 décembre 2025.Mouctar Kalissa, secrétaire national de la jeunesse de l’UFR, trouve que ces montants sont trop élevés.
« D’abord, la caution par personne, c’est 875 millions. Imaginez la période que nous traversons aujourd’hui dans notre pays.Cette période de galère, cette période de misère. Les candidats qui sont là, est-ce qu’ils sont aptes à payer cette caution ?En même temps, le plafonnement du budget de l’élection. Mais, on va prendre ça où ? Mais, on comprend très bien. C’est pourquoi la candidature indépendante est tellement élevée. Parce que ces gens, on ne connaît pas leur provenance, leurs ressources », avance ce responsable.
Prenant l’exemple sur beaucoup de pays africains, Kalissa ne partage pas l’option de la candidature indépendante.«Si toutefois, on privilégie les candidatures indépendantes, quel sera le rôle des partis politiques maintenant dans le pays ? Et la démocratie, la transition, ça va avec les partis politiques. Donc, la somme, elle est exorbitante, elle est colossale. Et pratiquement, ils doivent la revoir.
Mais tout ça, on comprend. C’est les amateurs qui n’ont pas associé des gens qui s’y connaissent pour leur dire que c’est comme ça, c’est comme ça. C’est pourquoi, dès le départ, nous avons demandé un dialogue inclusif. Pour que l’opposition, les partis politiques puissent leur apporter pratiquement leur expertise. Mais malheureusement, ils n’ont pas compris. Ils sont trop pris par la jeunesse. Donc, voilà la dérive qu’on est en train de subir aujourd’hui dans le pays», s’insurge Mouctar Kalissa.