La récente sortie du ministre porte-parole du gouvernement sur la non tenue des toutes élections en 2025, continue d’alimenter les débats dans la cité.
une agitation croissante au sein de la classe politique.Lors de son assemblée générale hebdomadaire ce samedi, 01 février 2025, l’Union des Forces Républicaines (UFR) a fustigé cette déclaration de Ousmane Gaoual Diallo qui vient remettre en question les propos du président de la transition qui a annoncé l’organisation l’ensemble des échéances électorales en cette année.
«Lorsque le président de la transition affirme que les élections générales auront bien lieu en 2025, et que le ministre porte-parole du gouvernement soutient le contraire, il s’agit d’une incohérence totale.
Mais soyez assurés d’une chose : cela fait trois ans que nous discutons de cette question, et cela ne se fera pas sans nous. Les élections auront lieu. Le futur dirigeant de la Guinée devra être un président élu démocratiquement, et non choisi par les armes.
Cela fait plus de deux ans que nous le répétons, nous expliquons, mais personne ne semble vouloir comprendre. L’État n’est pas l’armée.
Ce n’est pas dans un camp militaire que les décisions doivent être prises. Certes, l’armée a un rôle crucial à jouer dans la protection et la stabilité du pays, mais elle n’a pas à se substituer aux instances civiles dans la gestion de la nation», a rappelé Tidiane Conté, membre du bureau exécutif de l’UFR.
Plus ce cadre du parti de Sidya Touré : «Toutes les entités du pays doivent être impliquées. Partis politiques, société civile, syndicats, chacun a son mot à dire.
Mais on ne peut pas simplement décider de les écarter sous prétexte qu’ils posent des questions légitimes. Ce n’est pas ainsi que cela fonctionne, et ce genre de posture ne passera jamais», a laissé entendre Tidiane Conté à l’AG de l’Union des Forces républicaines à son siège sis à Matam.
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com 622 32 82 84